Rosemarie Greco, Fille de la Sagesse, Litchfield, Connecticut
Une « servitude environnementale » pour faire de la terre « notre maison commune »
«Notre maison commune» : avec ces trois mots, en 2015, le pape François a introduit un nouvel état d’esprit à travers son encyclique Laudato Si. Aujourd’hui, en 2021, nous trouvons notre maison commune infectée par un virus et en quête de guérison.
Les Filles de la Sagesse de la province des États-Unis ont adopté un moyen de guérison écologique par le biais de notre fiducie foncière au Centre de retraite et de conférence Wisdom House, Litchfield, CT. Cette terre abritait le noviciat des sœurs et, en 72 ans, est devenue une maison commune partagée par plusieurs. Une « servitude environnementale » de conservation des terres avec le Litchfield Land Trust en 2020 a rendu cela possible.
Cette « servitude environnementale » protège 54 des 74 acres du développement, protégeant ainsi le sol, les écosystèmes, les ruisseaux, la faune locale et les oiseaux qui dépendent de la terre. Nous ne voulons pas de «domination» sur la terre; nous voulons «en prendre soin».
Le soin de la Terre, la guérison et la santé sont indissociables.
La récente pandémie nous a amenés à un carrefour pour mettre fin aux activités destructrices telles que la déforestation et développer des activités durables telles que les énergies alternatives. La déforestation a contribué à une pandémie en faisant disparaître des espèces de plantes et d’animaux. Certains animaux qui survivent sont potentiellement porteurs d’agents pathogènes dangereux – des organismes qui peuvent s’installer chez les humains et propager des maladies. La science, l’écologie et la spiritualité sont étroitement liées pour l’avenir même de la vie.
L’approbation de cette « servitude environnementale » par le Conseil général des Filles de la Sagesse nous donne un élan pour vivre l’orientation du Chapitre général à prendre soin de la Terre.
Comme Filles de la Sagesse, nous entendons les livres de Sagesse biblique, celui des Proverbes (3, 18 – Arbre de Vie) et celui de la Sagesse (7, 17-22 -Nature de l’Univers) d’une manière plus profonde. Nous reconnaissons l’amour de la création que notre fondateur, Saint Louis de Montfort (1703), exprimait dans ses hymnes. Dans l’hymne 155, il chante: « Dans ce bois, dans ces retraites paisibles, à l’ombre de ces forêts, quel bienfait nous trouvons, quel silence et pourtant quelle langue. »
Notre maison commune, la terre que nous gérons, est une maison pour tous les peuples et pour la création.
(Des sections de cet article ont été publiées dans « Global Sisters Report », 21/04/2020)
Revoir : Servitude de conservation des terres à Wisdom House
