La Journée mondiale contre la traite des personnes a lieu chaque année le 30 juillet. À tout moment, on estime que 2,5 millions de personnes sont prises au piège de cet esclavage moderne. Des femmes, des hommes et des enfants tombent entre les mains des trafiquants dans leur propre pays et à l’étranger. Tous les pays du monde sont touchés par la traite des personnes, que ce soit en tant que pays d’origine, de transit ou de destination pour les victimes.
En 2000, les Nations Unies ont lancé le Protocole pour prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, qui a établi une approche axée sur les victimes. Il a depuis été signé par 177 pays. C’est un problème mondial qui a besoin d’une solution mondiale, c’est pourquoi cette journée est mise en avant pour sensibiliser, encourager la vigilance et obtenir un soutien pour la prévention de la traite des personnes. C’est aussi une journée pour demander aux gouvernements, aux organisations de la société civile, au secteur privé et à nos collectivités de redoubler d’efforts pour empêcher l’exploitation des gens, pour protéger ceux qui ont été victimes de la traite des personnes et pour demander justice et poursuite des auteurs.
La COVID-19 a également mis en lumière les inégalités et l’exploitation des personnes en situation de vulnérabilité. De nombreuses personnes craignent que la COVID-19 ne rende la tâche d’identifier les victimes de la traite des personnes encore plus difficile. Ces personnes sont également plus exposées à contracter le virus et moins équipées pour le prévenir, ayant moins accès aux soins de santé pour assurer leur rétablissement. Les opérations essentielles et pratiques pour soutenir ces personnes sont devenues un défi, car les pays ont ajusté leurs priorités pendant la pandémie de COVID-19. Des augmentations dramatiques du chômage et des baisses de revenu, en particulier les salaires minimums des travailleurs du secteur informel, signifient qu’un nombre important de personnes déjà vulnérables se retrouvent dans des conditions encore plus précaires.
Les enfants sont également exposés à un risque accru d’exploitation, d’autant plus que la fermeture des écoles a non seulement empêché de nombreux enfants d’accéder à l’éducation, mais aussi d’accéder à une source principale d’hébergement et de nourriture. Dans certains pays, en raison de la pandémie, davantage d’enfants sont forcés de descendre dans les rues à la recherche de nourriture et de revenus, ce qui augmente leur risque d’infection et d’exploitation.
Cible des ODD 8.7 Prendre des mesures immédiates et efficaces pour éradiquer le travail forcé, mettre fin à l’esclavage moderne et à la traite des personnes et garantir l’interdiction et l’élimination des pires formes de travail des enfants, y compris le recrutement et l’utilisation d’enfants soldats, et d’ici 2025, mettre fin au travail des enfants sous toutes ses formes.
JPIC : Justice Paix et Intégrité de la Création
En tant que membres d’une Congrégation Internationale et à travers notre Charisme Sagesse, nous nous engageons à nous sensibiliser sur la traite des personnes
SE RENSEIGNER : sur la traite des personnes, à l’échelle locale et mondiale
PRIER : pour les victimes de la traite des êtres humains afin que cesse cet esclavage
ACHETER : des produits « sans esclavage », en utilisant le commerce équitable dans la mesure du possible
PROMOUVOIR: une législation régionale et nationale qui protège les victimes, aide les survivants et poursuit les trafiquants de personnes
Vous retrouverez ci-dessous la prière pour la journée contre la traite humaine.
