Sr Mary Chiodo, Province des États-Unis
Des Ami-e-s de la Sagesse de 15 pays ont marché ensemble sur les pas de Montfort et de Marie-Louise, en France, terre natale. C’est avec la richesse de leurs cultures, de leurs expériences et leur quête de la Sagesse qu’ils-elles se sont présenté-e-s. Inspiré-e-s aussi de leur service pour les pauvres, et par l’amour qu’ils/elles portent pour les Filles de la Sagesse avec lesquelles ils/elles collaborent. C’est dans une foi profonde, un esprit de communion que chacun-e est allé-e à la rencontre des autres. Ce pèlerinage a eu lieu du 16 juillet au 24 août 2017.
Le pèlerinage, organisé par Sœurs Chantal Rabier et Marie-Laure Pailler, Nic Slaus, Amie de la Sagesse et Pierre-Marie Micheaux, Ami de la Sagesse, nous invite instamment à devenir « prophètes d’espérance dans notre monde» – une espérance ancrée dans notre réalité sociale, culturelle, économique et spirituelle. »
Chaque jour nous réunit autour du partage d’un événement de l’histoire de Marie-Louise et/ou de Montfort. À Poitiers, nous prions et réfléchissons apprenant à connaître Marie-Louise dans ses luttes et sa persévérance à mettre au monde la Congrégation des Filles de la Sagesse. Nous nous rendons à l’hôpital à La Rochelle où Montfort a confié aux Sœurs les pauvres et les marginaux. Là, dans un profond silence, nous montons les vieilles marches de bois usé pour accéder à la chambre de Marie-Louise. Il est difficile de décrire les silences qui accompagnent nos déplacements au pont de Cesson, à Pontchâteau, et à la grotte de Mervent – silences remplis de l’Esprit de sainteté et de Sagesse. À chaque endroit, l’histoire de Montfort, sa prédication passionnée, son amour des pauvres, de la Croix et de Marie sont racontés, ainsi que ses souffrances et ses déceptions. En parcourant les stations de la Croix à Pontchâteau, les souffrances des gens qui nous entourent, où que nous vivions, étaient présentes à notre esprit.
Durant notre pèlerinage, nous nous sommes aussi amusé-e-s, nous divertissant à la manière des différents pays. Nous avons dégusté la succulente cuisine française et nous avons formé de solides amitiés.
Lors de la rencontre finale des Ami-e-s, une demande fut faite aux Filles de la Sagesse. Qu’un un comité international d’Ami-e-s de la Sagesse soit établi pour que soit poursuivi ces rencontres et qu’ainsi les Ami-e-s demeurent liés d’une manière créative. Sr Louise Madore, Supérieure générale, s’est engagée à ce que cela se réalise.
Que pouvons-nous ramener à la maison ? Voici quelques réflexions :
« En suivant Louis de Montfort, j’ai trouvé la Sagesse qui m’habite. Je crois que fréquenter la Sagesse nous conduit à travailler avec les pauvres. »
« Marie est toujours présente à la Croix. Je saisis sa réalité de façon différente maintenant. Comme moi, elle a fait face aux problèmes. Je sens que je peux dorénavant avoir recours à elle. »
« Le pèlerinage me donne un nouvel engagement spirituel. Entendre parler des lieux c’est bien, mais venir aux lieux mémoires change ma vie. »
« Je ne voulais pas vraiment venir – être séparé de ma famille – mais maintenant, je sens la foi de tout le monde ici et je rentre à la maison pour «faire» la mission. »
« Je n’aimais pas les pauvres – je les craignais – je veux changer cela. Je veux trouver la sagesse comme Montfort a fait. Comment trouve-t-on la sagesse? »
